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  • domingo, 12 de março de 2017

    "Les anomalies morales et la pollution atmosphérique sont-elles cancérigènes".


    Traduction: Jean Emmanuel Nunes

    Paris / France


    Des chercheurs pessimistes prévoient une annihilation plausible de la vie végétale, animale et humaine, du fait des dommages causés par l’industrie, le commerce et les échanges modernes. Les actuelles agressions envers la Nature peuvent-elles engendrer une telle annihilation ? Sans doute, puisque ce n’est pas la Nature que nous endommageons, mais nous-mêmes, et nous devrons assumer les conséquences de nos crimes commis envers le milieu ambiant. Chico affirma sur ce point que : « ceux qui considèrent que la préservation de la Nature se situe au-dessus de leurs intérêts propres aideront à la défense du monde naturel, de la vie simple sur la Terre, qui pourrait alors être une vie bien plus saine et bien plus tranquille, si nous respections collectivement tous les dons offerts par la Nature. Mais, si nous continuons à l’agresser lourdement, nous en paierons le prix, car nous devrons revenir au travers des générations futures, contraints de planter des arbres, de chérir les semences, de modifier le cours des rivières, de dépolluer les eaux, de drainer les marécages et de créer des filtres qui libéreront de la pollution. Le problème incombera toujours à l’homme. Il nous faudra tout restaurer, puisque nous agissons contre nous-mêmes » (1).

    Une société qui détruit le milieu ambiant est une société malade. Il n’est pas possible d’espérer l’arrivée d’une « Nouvelle ère », tout en étant plongé dans l’inertie de l’indifférence vis-à-vis de la Nature. Sans les nécessaires valeurs morales, beaucoup reviendront en ce monde par la voie d’une réincarnation difficile. Si nous espérons trouver ici-bas des stocks raisonnables d’eau potable, une atmosphère limpide, des champs productifs, des déchets recyclés et un climat stable (sans les conséquences néfastes de la croissante combustion de l’essence, du gaz et du charbon qui portent atteinte à l’effet de serre), il est urgent d’agir dès à présent.

    Comme si cela ne suffisait pas, le centre international de recherche sur le cancer (CIRC), lié à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a classé récemment la pollution de l’air extérieur parmi les cancérigènes. Il ne faut pas être un spécialiste pour savoir que la pollution engendre le cancer. Ce que l’on savait déjà est réaffirmé, c’est-à-dire que l’exposition à la pollution de l’air peut occasionner un cancer du poumon. Mais nous savons qu’il n’y a pas que l’air qui est contaminé, car l’eau «potable» est aussi infectée, et les aliments intoxiqués.

    Le niveau actuel de la pollution atmosphérique est des plus élevés, résultat des substances nocives émanant des cheminées des usines, semblables à des bouches de dragons rejetant des substances dangereuses, résultat des détritus, des rejets  des moteurs des véhicules automobiles qui se multiplient de façon délirante, immobilisant d’ailleurs les villes, résultat des pesticides utilisés dans les champs, de la combustion des combustibles fossiles des centrales électriques etc… En vérité, partout où l’homme marche, les signes maléfiques de son avancée apparaissent sous forme de pollution, de stérilité, de glissements de terrains et de destructions.

    S’agissant de la pollution atmosphérique, il conviendrait de faire pression sur les gouvernements afin qu’ils adoptent des lois sévères permettant de préserver l’environnement, et afin que les pollueurs soient punis de manière exemplaire. Il faut faire prendre conscience aux consommateurs que la lutte pour la protection de l’environnement passe par la modification des habitudes de consommation, en ayant en vue d’assurer la survie environnementale des générations futures. Il est important de modifier le système de consommation en étant des acheteurs conscients, c’est-à-dire en ayant conscience qu’en fonction de sa façon de consommer, chacun co-agit en vue d’un commerce de produits plus écologiques. Un jour viendra où tous les produits seront écologiquement corrects et où l’économie sera dépolluée, car exercés en ayant le respect du milieu ambiant pour principe.

    « La Nature est toujours le livre divin où la main de Dieu écrit l’histoire de sa sagesse, le livre de la vie qui constitue l’école du progrès spirituel de l’homme en constante évolution, grâce aux efforts et au dévouement de ses disciples » (2).

    Les manifestations de la vie dans les différents règnes de la Nature, y compris l’homme, sont l’expression du Verbe divin, à travers une échelle graduelle du processus de perfectionnement sur la Terre : « la vibration de Dieu palpite dans tous les règnes de la nature, comme le Verbe divin de la Création infinie, et dans le contexte sans fin du travail de l’expérience, tous les principes, les individus compris, gagnent en valeurs et en conquêtes sacrées pour la vie immortelle » (3).

    Le milieu ambiant influe sur l’esprit et bien souvent : « L’environnement, où l’âme renaît, constitue souvent l’épreuve expiatoire qui aura de puissantes influences sur sa personnalité. Il est indispensable que le cœur éclairé coopère en bien à sa transformation, en améliorant et en élevant les conditions matérielles et morales de tous ceux qui vivent dans sa zone d’influence » (4).

    Il y a beaucoup de polluants qui intoxiquent la psychosphère terrestre, occasionnant effectivement tous types de cancer. L’une d’elle est la pollution mentale où l’homme produit une terrible pollution psychique, aussi délétère qu’incontrôlable, en cultivant des pratiques déplorables, et où il se plaît à s’y obstiner. Cela interfère aussi dans l’écologie psychosphérique de la Terre, empoisonnant de l’intérieur vers l’extérieur et troublant de l’extérieur vers l’intérieur.

    Aujourd’hui, à la lumière des sciences médicales, on peut affirmer que le facteur prédominant dans l’origine du cancer est, sans le moindre doute, le comportement humain : tabagisme, abus d’alcool, mauvaises habitudes alimentaires et d’hygiène, obésité et sédentarité, pollutions de toutes sortes ; des agissements responsables de 80 % des cas de cancer et de 70 % de l’ensemble des décès. Les cancers qui ne sont que le fruit d’un héritage génétique, c’est-à-dire qui ne dépendent pas de facteurs comportementaux et environnementaux, ne représentent que 5 % du total. L’expérience confirme que le cancer est une maladie de l’individu, potentiellement « karmique ». Nous sommes soumis un mécanisme de cause et effet qui nous offre la santé ou qui corrige à travers la maladie, en fonction de nos actes. « Le corps physique reflète le corps spirituel qui, à son tour, reflète le corps mental, détenteur de la forme » (5).

    Evidemment, il n’est pas nécessaire d’aller rechercher dans les vies passées la cause du cancer. En effet, un grand nombre de cas de cancer du poumon frappe des personnes qui fument lors de leur réincarnation actuelle. De nombreuses formes de cancer trouvent leur origine dans un comportement moral actuel vicié, dans une attitude mentale agressive, ou du fait de postulats émotionnels maladifs. « La mauvaise humeur est un facteur cancérigène qui attaque une large part de la société d’aujourd’hui » (6). La haine, la rancœur, la rancune, la colère sont des poisons pour  la santé mentale et physique, consommant l’énergie vitale et offrant des espaces intercellulaires entraînant tant des déséquilibres que l’installation de maladies. Ce sont des « agents polluants responsables de troubles émotionnels de grande importance ; ils génèrent des perturbations de l’appareil respiratoire, digestif et circulatoire. Ils sont responsables de cancers physiques. C’est la source de désordres mentaux et sociaux mettant la vie à bas » (7).

    Jorge HESSEN

    Le 18 novembre 2013


    Source : A luz na mente, revista online
    Traduction : J.E.
    Références :

    1)    F.C. Xavier, Mandato de amor
    2)    F.C. Xavier, Le consolateur, §27
    3)    F.C. Xavier, Le consolateur, §28
    4)   F.C. Xavier, Le consolateur, §121
    5)    F.C. Xavier, Evolution en deux mondes
    6)    Divaldo P. Franco, Receita de paz

    7)    Divaldo P. Franco, O ser consciente