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  • domingo, 21 de janeiro de 2018

    Alzheimer, un processus graduel et progressif de désincarnation



    Traduction: Jean Emmanuel Nunes

    Paris / France


    Autrefois, la maladie d'Alzheimer était communément appelée «sénilité» et traitée en tant qu’état de démence progressive. Se caractérisant par une perte continue des aptitudes de l'individu, telles que l’anéantissement de la mémoire, des difficultés de langage et de réflexion, elle affecte progressivement les fonctions corticales du cerveau de l'individu, engendrant une atrophie du cerveau ; et, en conséquence, les fonctions cognitives et motrices se retrouvent endommagées de manière irréversible.

    Bien qu’il n’y ait toujours pas de remède, l'utilisation de médicaments comme la rivastigmine, la galantamine et le donépézil, conjointement avec l'ergothérapie (stimulis), peuvent aider à contrôler les symptômes et à ralentir la progression de la maladie, améliorant la qualité de vie des patients.

    La maladie d'Alzheimer est fréquente chez les personnes âgées. Dans la phase initiale (légère), peuvent apparaître des symptômes, tels que la difficulté à se souvenir des événements les plus récents (la mémoire des événements anciens reste normale), la difficulté à retrouver le chemin de la maison, la difficulté à se souvenir quel est le jour de la semaine, et répétant les mêmes questions. Dans la phase modérée, la personne est incapable d’assurer son hygiène personnelle, marche étant sale, a de la difficulté pour lire et écrire, manque de sommeil, se métamorphose entre la journée et la nuit.

    Au stade avancé, le patient ne parvient plus à mémoriser aucune information courante ou ancienne, ne reconnaît plus ses proches, ses amis, ni les lieux qu’il connaît, ni les choses environnantes (agnosie), perd sa coordination pour les mouvements utiles les plus simples, comme porter des vêtements (apraxie).

    Allan Kardec n'a pas fait état de cette maladie, mais il y a lieu d’estimer que l'esprit du patient perdure dans un état partiel de "dédoublement", de par l'impossibilité d'utiliser le cerveau qui est épuisé. Ce sont des gens liés à de graves fautes morales lors d'existences passées. Bien sûr, la rigidité du caractère (intolérance), la culpabilité, les processus obsessionnels de subjugation, la dépression, la haine et les blessures anciennes peuvent être des causes admissibles conduisant à l'apparition de la maladie d'Alzheimer.

    Naturellement, l'investissement de la famille envers les maladies de ce type est d'une grande importance, tant pour l'amélioration de la qualité de vie du patient que du point de vue des exigences spirituelles, puisque le groupe familial est lié aux «comptes du destin engendrés par lui-même», et donc à l'impératif de réparation.

    Le traitement spirituel est d'une importance essentielle, y compris pour la famille, car les proches parents souffrent beaucoup de l'aliénation progressive de l'être aimé, qui passe par un processus lent, massif, douloureux, de perte d'échange cognitif avec la famille et les amis. C'est comme un «processus de désincarnation» graduel et progressif.

    Les causes spirituelles présumées, telles que les processus obsessionnels et les attitudes d'intransigeance morale, entre autres, comme mentionné ci-dessus, invitent à la nécessaire diligence continuelle d'illumination spirituelle, par la lecture quotidienne de pages doctrinales et évangéliques, et par le déplacement souvent, si possible hebdomadaire, en centre spirite afin d’y recevoir un traitement à l’aide de passes et d'eau fluidifiée.

    Dans ces circonstances pénibles, les membres de la famille et les aidants ont là la chance de développer leur potentiel spirituel par la résignation, la tolérance, l'acceptation, la vigilance constante du malade, le renoncement, la soumission, l'amour, qui sont immanquablement des trésors moraux acquis par ceux qui s’occupent des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer.


    Jorge HESSEN

    Le 21 décembre 2017


    Source : A luz na mente, revista online
    Traduction : J.E.